Médaillon du député Guy-Jacques Chouteau

Création/Exécution

Quenedey Edme

  • Edme
  • Quenedey
  • Date de naissance1756
  • Lieu de naissanceLes Riceys
  • Date de décès1830
  • Lieu de décèsParis
  • Notice biographiqueNé d’un père vigneron, aîné d’une famille de huit enfants, il est destiné à la prêtrise. Cependant il va suivre les cours de dessin de Dijon fondés par François Devosge, puis gagne sa vie comme précepteur et restaurateur de tableaux. En 1785, il s’installe à Paris comme peintre de portrait miniature. Ayant appris l’invention par Chrétien du physionotrace, il le rencontre à Versailles et s’associe avec lui en avril 1788. Le 26 juin 1788, Quenedey passe une publicité dans le Journal de Paris pour annoncer son activité au 45 rue des Bons-Enfants. Le portrait grandeur nature, appelé « grand trait » coûte six livres, pour 15 livres, on obtient douze épreuves du portrait réduit et gravé, enfin il en coûte trois livres pour chaque gravure coloriée. Quenedey reçoit les clients et manipule le physionotrace, exécutant les grands traits. Il réduit et parachève les dessins qu'il adresse à Chrétien qui grave les portraits. En novembre 1788, trois cents portraits avaient été produits et mille un an plus tard. Le 18 août 1789, une rupture intervient entre Quenedey et Chrétien qui vont exercer chacun de leur côté. En 1796, il s'installe avec sa famille à Bruxelles et à Anvers, avant de quitter la France pour le Saint-Empire et émigre à Hambourg. De retour à Paris en 1801, il reprend son activité 15, rue des Petits-Champs jusqu'à sa mort, en 1830. Quenedey avait enseigné la miniature et la gravure à ses filles et elles l’aidaient toutes deux à exécuter ses portraits.
    Il a réalisé le portrait d’un grand nombre de personnages célèbres de la Révolution, du Consulat, et de l’Empire comme La Fayette, Stendhal (1807), Germaine de Staël, mais aussi des musiciens (Berton, Cherubini, Méhul…), des parlementaires ou des militaires (le général de Lauberdière). Il a aussi dessiné son propre portrait qui a été gravé par Soliman Lieutaud.

1791 : Entre

1812 : Et

Matière et technique

Médaillon en laiton et or contenant une estampe sous verre

Mesures

Hauteur en cm : 6,6 (bélière effacée)

Hauteur en cm : 7,4 (avec bélière)

Largeur en cm : 6,3

Domaine

Personnage historique

Vie politique et administrative

Description

Ce médaillon avec bélière représente le profil droit de Guy Jacques Chouteau ; un monogramme "MC" stylisé apparaît au dos. Le médaillon est présenté dans un cadre écrin de velours bleu marine.

Inscriptions / marques

Monogramme

au revers

stylisé en feuilles au revers du médaillon

"MC"

Etiquette(s)

au dos

collée au dos de l'écrin

"Mr Chouteau./ Député de la constituante 1791 / Sans brigue et sans talens Chouteau Législateur. / Ma seule probité m'a valu cet honneur."

Fonctionnement et contexte

Guy-Jacques Chouteau est un personnage doublement important pour l’histoire choletaise. Député à l’Assemblée législative, il fut également directeur des tout nouveaux hospices de Cholet. Né le 6 janvier 1741 au May-sur-Èvre dans une famille d’officiers royaux et de négociants, il fait des études de médecine à Angers et obtient son doctorat en 1766. Il exerce par la suite à Cholet. Sous la Révolution, il est élu administrateur du district de Cholet en 1790, puis député à l’Assemblée nationale législative de 1791 à 1792. Nommé par la suite médecin militaire à l'hôpital de Noirmoutier et ambulance des armées républicaines, il est éloigné de Cholet au plus fort de l’insurrection vendéenne (1793-1796). Il se réinstalle par la suite à Cholet et dirige les hospices de la ville avant de se retirer à Saumur où il meurt le 8 septembre 1812.

Le monogramme "MC" correspond aux initiales de Marie-Anne Chouteau, née Mesnard, la femme du député.

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro d'inventaire

2018.011.1.1-2