Kabig, Pascalik, vers 1974

Création/Exécution

Pascalik (marque)

  • Pascalik (marque)

1973 : Après

- 1975 : Avant

Matière et technique

Drap de laine, viscose et bois

Mesures

Taille / âge textile

Domaine

Vêtements enfant

Description

Ce manteau à capuche, en drap de laine et viscose vert, est fermé devant par 3 boutons oblongs en bois et dispose de 2 poches plaquées. Les caractéristiques du kabig sont bien présentes : les découpes crantées aux poches, sur la capuche et sur les rabats sur la poitrine ainsi que les boutons en bois.

Inscriptions / marques

Marque

- Vignette composition entretien

- sur l'étiquette

- Pascalik ® / Tissu authentique / Kabig Breton imper/ 65% laine 35% viscose"

Fonctionnement et contexte

Dans les années 1930, ce vêtement de travail, issu de la tenue des goémoniers, devient une tenue balnéaire portée sur place par les touristes. À l'instar du duffle-coat, c'est un manteau chaud, habituellement en laine, imperméable, muni d'une capuche. Ensuite, l'intérêt des ethnologues pour la Bretagne et ses costumes (collecte publiée entre 1953 et 1961) et le regain identitaire breton vont contribuer à diffuser ce vêtement. Une petite entreprise familiale, la maison Le Minor avec son magasin de Pont L’Abbé, œuvre "pour le renom du pays bigouden et de la Bretagne toute entière" (réclame de 1964) en vendant le kabig. Entre 1965 et 1975, de nombreux enfants de l'Ouest de la France portent des kabigs.
À l'origine, le drap amazone vient d'Elbeuf. Ce tissu trop onéreux est ensuite remplacé par le drap de la maison Balsan de Châteauroux, puis une filature de Mazamet (Tarn) prend le relais. Le succès du kabig est tel que, de 1965 à 1975, du drap est importé d’Italie, les quelques fabricants français ne pouvant plus satisfaire à la demande.

Musée

Musée du Textile

Numéro d'inventaire

2019.004.1