Bâteaux de pêche à la Haute-Île, près de Nantes
Création/Exécution
Maufra Maxime
- Maxime
- Maufra
- Date de naissance1861, mai 17
- Lieu de naissanceNantes
- Date de décès1918, mai 23
- Lieu de décèsPoncé-sur-Loire
- Notice biographiqueAprès un séjour de plusieurs années en Angleterre aux côtés de son père qui souhaite le voir devenir commerçant, Maxime Maufra revient en France en 1883, décidé à devenir peintre. Il est remarqué par Octave Mirbeau dès sa première exposition au Salon de 1886 où il présente deux marines.
En 1890, il décide de visiter la Bretagne et se rend à Pont-Aven où il rencontre Gauguin et Sérusier. En 1894, il participe avec eux à la décoration de l’auberge du Pouldu. Dès 1895, la galerie Dureand-Ruel assure son succès.
Il maintient des contacts avec les Nabis Henry Moret et Gustave Loiseau. L’influence des Nabis sur son œuvre reste limitée, sauf dans l’ordonnance "synthétique" de la composition. Il applique en pâtes épaisses des couleurs claires, magnifiées par des renversements de tons.
Outre Paris, l’Île de France, la Bretagne et la Normandie, Maufra a voyagé en Belgique et, en 1913, en Algérie.
1885
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 49
- Largeur en cm : 81
- Hauteur avec cadre en cm : 74
- Largeur avec cadre en cm : 104,5
- Epaisseur avec cadre en cm : 9
Domaine
Peinture
Description
Le tableau représente une vue de la rive de la Loire. Au premier plan, occupant le quart inférieur gauche, une barque amarrée se reflète dans l'eau. À l'arrière plan, la côte sur laquelle se dessine un village constitue la ligne d'horizon.
Inscriptions / marques
Signature
- Date
- en bas à droite
- "Maxime Maufra 1885".
Inscription manuscrite
- au dos
- au crayon graphite
- "Le bateau tricolore / La Haute île / près Nantes / [ill. signature ?]
Fonctionnement et contexte
Œuvre de jeunesse, proche de l'impressionnisme, ce tableau a été réalisé avant la rencontre de Maxime Maufra avec le groupe de Pont-Aven. Les bateaux représentés par l'artiste semblent se mouvoir avec lenteur au rythme des clapotis du fleuve. Deux lignes de force se détachent de la toile : l’une, formée d’une mince frange de maisons, sépare le bleu du ciel de celui de l’eau. L’autre, créée par l’alignement des bateaux, suggère un pont imaginaire entre les deux rives. Les teintes claires, dans une gamme de bleus et de gris-bleu, sont étalées en petites touches épaisses.
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro d'inventaire
887.026.1
Droits photographiques
Richard Mathilde : Photographe
Facettes
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