Tissage Brémond Fils Cholet, extérieur de l'usine

Création/Exécution

Galais (photographe) Henri

  • Henri
  • Galais (photographe)
  • Notice biographiquePhotographe à Cholet, rue du Coin au 19ème s.. Egalement restaurateur de tableaux

1898 : Avant

Matière et technique

Tirage photographique noir et blanc

Mesures

Hauteur en cm : 19

- Largeur en cm : 13,5

- Hauteur du montage en cm : 20

- Largeur du montage en cm : 25

Domaine

Photographie documentaire

- Industrie textile

Description

L'entrée de l'usine Brémond à Cholet se fait par une allée bordée de jardins fleuris. Des bâtiments bas précèdent les corps de bâtiment principaux de l'usine. Au fond au centre, l'entrée principale offre une grande porte verrière métallique et sur la droite, l'usine se développe. La grande cheminée de la machine à vapeur s'élève au-dessus des arbres. Sur la gauche, un bâtiment plus haut que les autres se distingue. Des femmes manipulent des chariots chargés de tissus qui passent d'un bâtiment à un autre.

Inscriptions / marques

Etiquette(s)

- avers en bas au centre

- à l'encre

- "Tissage Brémond Fils/Cholet"

Fonctionnement et contexte

Historique de l'oeuvre

- La construction du tissage mécanique Brémond Fils à Cholet s'effectue en 1864 ; d’importants bâtiments sont construits le long du chemin de Grandgeard. Ils englobent :
• une chaufferie avec sa cheminée imposante,
• une machine à vapeur verticale à balancier (détruite à la fin de la guerre 1939-45)
• des salles dédiées à la préparation du fil : ourdissage, bobinage, rentrage
• le tissage avec les métiers mécaniques
L'usine de 1864 est démolie au cours de l’été 2002.

Contexte

- Vers la fin du 19e siècle, la notoriété de l’entreprise concerne l’ensemble du linge de maison (mouchoirs, torchons, parures de lit et services de table brodés). Les broderies sont faites par des ouvrières à domicile selon des modèles créés par une dessinatrice « maison ». Les Établissements Brémond Fils font partie des « liniers » réputés, spécialistes du beau linge, mais l’entreprise tisse également du métis et du coton. Certaines fabrications comme les beaux mouchoirs, torchons ou essuie-verres en pur lin perdurent à domicile jusque vers 1930.

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro d'inventaire

898.116.1