Fourneau de pipe à l'effigie de La Rochejaquelein

Création/Exécution

Gambier J.

  • J.
  • Gambier
  • Notice biographiqueParis

1814 : Après

Matière et technique

Terre cuite blanche émaillée

Mesures

Hauteur en cm : 6

- Largeur en cm : 4

- Profondeur en cm : 7

Domaine

Personnage historique

- Vie politique et administrative

- Vie domestique

Description

Sur ce fourneau de pipe à l'effigie d'Henri de La Rochejaquelein, le général porte une redingote avec un sacré-cœur cousu sur la poitrine et un chapeau orné d'une cocarde devant, maintenue par un ruban. La tête est tournée vers la droite. Les sourcils et les pupilles des yeux sont noirs tandis que le sacré-cœur est blanc sur fond vert. Le dessous est orné d'une fleur de lys en relief.

Inscriptions / marques

Poinçon

- dessous

- "JG"

Inscription

- sur l'embout

- "LA ROCHE/ JAQUELIN"

Inscription

- sur l'embout

- "DIEU ET LE ROI"

Fonctionnement et contexte

Descendant d'une ancienne famille du Poitou, Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein (St-Aubin-de-Baubigné, 1772 - Nuaillé, 1794) est, en 1791, officier dans la garde constitutionnelle de Louis XVI, mais n'émigre pas. Il participe à la défense des Tuileries le 10 août 1792. En avril 1793, à Saint-Aubin-de-Baubigné, il réunit une troupe de paysans. Après le désastre de Cholet le 17 octobre 1793, et le passage de la Loire le 18 octobre, il est élu généralissime de l'armée vendéenne, malgré sa jeunesse. Il s’illustre notamment lors de la Virée de Galerne (octobre - décembre 1793). Après l'écrasement des Vendéens, il repasse la Loire avec de faibles troupes. Isolé sur la rive gauche, il est contraint de se cacher. Il commence à rassembler quelques paysans quand il est tué à Nuaillé, lors d'une escarmouche, le 28 Janvier 1794. Il restera le plus jeune des généraux vendéens. Son mot d’ordre, passé à la postérité, est : "Si j’avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi".

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro d'inventaire

962.004.1