Couvent des Cordelières de Cholet - vue de la rue

Vilain Marcel En savoir plus

• Marcel
• Vilain
• Date de naissance1879
• Lieu de naissanceCholet
• Date de décès1918
• Lieu de décèsAngers
• Notice biographiqueMarcel Vilain naît le 29 juin 1879 à Cholet. Il fait ses études secondaires à l'institution Mongazon d'Angers, établissement religieux au faîte de sa réputation. Il se fait vite remarquer par ses compétences artistiques notables (dessin, violoncelle ou théâtre). Après son baccalauréat, il postule en 1901 à l'École des beaux-arts de Paris ; il est reçu 3e dans la section "Architecture". Son goût pour l'aquarelle s'affirme pendant ses 5 années d'études. Elles lui permettent aussi de faire connaissance avec un autre Choletais connu de sa génération : Maurice Laurentin.
  Il sort des Beaux-Arts en 1906 et voyage beaucoup en Italie et dans le sud de la France où il est attiré par les contrastes de la lumière et les paysages antiques. C'est à cette époque, entre 1907 et 1908, qu'il produit le plus d'aquarelles. Dès 1908, il prépare le concours du premier grand prix de Rome d'architecture tout en étant logé à la Villa Médicis. En 1911, il entre à la Société des architectes diplômés du gouvernement puis embarque pour les États-Unis. Après un passage à New-York, il se rend à Chicago où il travaille durant 6 mois pour un cabinet d'architecture. De retour en France en 1912, il épouse Amélie Girod, fille d'un bijoutier horloger choletais. Le couple s'installe à Angers où Marcel Vilain occupe le poste d'enseignant à l'école des beaux-arts de la ville. Myope, il échappe à la mobilisation générale en août 1914. Durant les années de guerre, son état général se détériore. Marcel Vilain s'éteint le 15 août 1918. Il laisse derrière lui plus de 400 aquarelles et de nombreux dessins réalisés à la plume.

1908

Aquarelle sur papier

Hauteur en cm : 30,7

- Largeur en cm : 23

- Hauteur du montage en cm : 100

- Largeur du montage en cm : 121

- Aquarelle montée dans un cadre avec 5 autres aquarelles du couvent.

Arts graphiques

Signature

- Date

- en bas à droite

- "M. Vilain 08"

Dès le 13e siècle, entre les routes de Nantes et Saint-André, naît une léproserie ou une maladrerie, dont la mission est d'accueillir les pestiférés et autres indigents. Au 14e siècle, la seigneurie est la propriété de Marie de Montalais. À son invitation, une modeste communauté de religieux mendiants (les frères mineurs ou Cordeliers) s'installe. Au siècle suivant, l'installation de Franciscaines (les Cordelières) à proximité immédiate, donne réellement vie aux lieux. Six siècles durant, l'îlot connaît de profondes transformations. Lors des guerres de religion, en 1562 et 1568, le couvent est incendié puis reconstruit ensuite.

Les aquarelles de Marcel Vilain représentent le couvent du 17e siècle. Il comprend deux corps de bâtiment qui forment angle droit. Le rez-de-chaussée donnant sur la cour intérieure est constitué d'une galerie rythmée par de puissants arcs en plein cintre. L'ensemble de la construction, qui se déploie sur trois niveaux, offre des espaces disparates et exigus. Les guerres révolutionnaires mettent un terme définitif à la présence des Cordeliers à Cholet.

Le maire Victor Marie-Baudry décide, en 1903, d'y installer l'hôpital municipal. Pour faire place à l’agrandissement de l'hôpital, il est décidé de démolir, en 1912, les plus anciens locaux implantés : le couvent (dont le cloître) et le bâtiment de 1832. L'hôpital reste dans ces locaux jusque dans les années 1970, lors de la construction du bâtiment actuel à la périphérie de la ville.
L'ancien hôpital est alors réhabilité en pôle culturel et accueille le conservatoire (début des années 2000) et le théâtre (années 2010).

Musée d'Art et d'Histoire

979.1467.1