Lithographie de Georges Cadoudal "à la fleur de lys"

Création/Exécution

Dessinateur

Belliard Zéphirin

  • Zéphirin
  • Belliard
  • Date de naissance1798
  • Lieu de naissanceMarseille
  • Date de décès1861
  • Lieu de décèsAix-en-Provence

Lithographe

Sentex (imprimeur)

  • Sentex (imprimeur)

1826

- Restauration

Matière et technique

Lithographie sur papier

Mesures

Hauteur au trait carré en cm : 44

- Largeur au trait carré en cm : 27,3

- Hauteur de la feuille en cm : 54,2

- Largeur de la feuille en cm : 38,6

- Hauteur avec cadre en cm : 61

- Largeur avec cadre en cm : 45

Domaine

Arts graphiques

Description

Georges Cadoudal, en manteau et bottes, tient un sabre à la main droite et un parchemin à la main gauche. En arrière-plan, sous sa main gauche, apparaît une scène de bataille ; plus loin vers la gauche, on distingue la mer.

Inscriptions / marques

Signature

- en bas à droite

- sur la planche

- "Z. Belliard"

Impression

- en bas au centre

- En majuscules sous le double filet au-dessus du timbre

- "GEORGES CADOUDAL."

Impression

- en bas au centre

- en lettres cursives sous le titre et au-dessus du timbre

- "Lith. DE Sentex Rue Richelieu N°10".

Tampon

- en bas au centre

- timbre ovale avec une fleur de lys et la légende

- "AU PROFIT DES VENDEENS".

Fonctionnement et contexte

Eléments biographiques

- Clerc de notaire, fils de paysans aisés du pays vannetais, Georges Cadoudal (Brech, 1771 – Paris, 1804) est d'abord partisan de la Révolution française. Il s'en détache après la constitution civile du clergé, puis prend les armes contre elle en 1793. À la suite de l'échec des rébellions paysannes en Bretagne, Cadoudal gagne la Vendée en juin. Capitaine dans les compagnies bretonnes sous les ordres de Bonchamps, il prend part aux batailles de la guerre de Vendée. De retour en Bretagne après la défaite de Savenay en décembre 1793, il est arrêté avec toute sa famille et emprisonné. Évadé, il prête main forte aux émigrés lors du débarquement de Quiberon en juin 1795. Il devient alors le chef de la chouannerie bretonne jusqu'à la pacification signée avec le général Brune en 1800. Il refuse les offres de Napoléon Bonaparte puis s'exile à Londres. En 1803, avec les généraux Pichegru et Moreau, il complote l'enlèvement de Napoléon. Arrêté le 9 mars 1804, Cadoudal est condamné à mort et exécuté le 25 juin 1804.

Historique de l'oeuvre

- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de neuf portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud : Bonchamps, Cathelineau, Charette, Lescure, Pichegru, Moreau, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont. Une partie de ces portraits, visibles dans la salle des Généraux au Musée d'Art et d'Histoire de Cholet, est ensuite adaptée et lithographiée entre 1824 à 1829 par Zéphirin Belliard pour être diffusée en soutien et au profit des Vendéens. La série complète des lithographies "à la fleur de lys" comprend douze portraits, celui du marquis de Marigny ayant fait l'objet d'un tirage postérieur.

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro d'inventaire

982.042.1

Droits photographiques

Musées de Cholet : Photographe

- Musées de Cholet : Photographe