Lithographie de Stofflet "à la fleur de lys"

Dessinateur

Belliard Zéphirin En savoir plus

• Zéphirin
• Belliard
• Date de naissance1798
• Lieu de naissanceMarseille
• Date de décès1861
• Lieu de décèsAix-en-Provence

Lithographe

Sentex (imprimeur) En savoir plus

• Sentex (imprimeur)

1826

- Restauration

Lithographie sur papier

Hauteur au trait carré en cm : 39,9

- Largeur au trait carré en cm : 27,2

- Hauteur de la feuille en cm : 54,9

- Largeur de la feuille en cm : 38,5

- Hauteur avec cadre en cm : 62,4

- Largeur avec cadre en cm : 45,6

Arts graphiques

Nicolas Sotfflet est représenté menant ses hommes à la bataille. Il porte une veste à double rangée de boutons, un pantalon et des bottes de cuir avec éperons ainsi qu'un bicorne à cocarde blanche et la ceinture blanche, signe distinctif des chefs royalistes. Il a dégainé son sabre à la main droite et regarde vers ses hommes à l'arrière. Au second plan, des combattants vendéens attaquent sous un étendard "Vive le Roi".

Impression

- en bas

- Sous le double filet au-dessus du titre à gauche puis à droite

- "Zin Belliard del. 1826." "Lith. de Sentex R. Richelieu N°10".

Impression

- en bas au centre

- En majuscules sous le double filet au-dessus du timbre

- "STOFFLET."

Tampon

- en bas au centre

- timbre ovale avec une fleur de lys et la légende

- "AU PROFIT DES VENDEENS".

Eléments biographiques

- Né dans une famille roturière, Jean-Nicolas Stofflet (Bathelémont-lès-Bauzemont, 1753 - Angers, 1796) s'engage à 17 ans dans le régiment de Lorraine-Infanterie-Royale. En 1787, le comte Colbert de Maulévrier l'engage et l'installe comme garde-chasse dans son domaine. En 1793, des jeunes gens d'Yzernay ayant conscience de ses connaissances militaires viennent le chercher pour le mettre à leur tête. Homme de caractère, il n'hésite pas à faire respecter la discipline militaire. Allié aux troupes de Cathelineau et Bonchamps, il participe aux grandes batailles du printemps 1793 : Cholet en mars, Fontenay en mai, Saumur et Nantes en juin, puis Chantonnay, Roche-Erigné et Châtillon. Pendant la Virée de Galerne, il s'oppose au prince de Talmont et au marquis de Donissan qu'il accuse de vouloir fuir à Jersey. De retour en Vendée, il s'oppose aux colonnes infernales. En 1794, il est nommé général en chef et s'oppose constamment aux autres chefs vendéens, dont Charette. Conseillé par l'abbé Bernier, il réorganise l'administration civile et militaire du bocage. Le 8 février 1794, il prend pour la dernière fois la ville de Cholet. Stofflet refuse de signer la paix de la Jaunaye en février 1795. Lentement, ses hommes l'abandonnent et résigné, il doit se soumettre à Saint-Florent-le-Vieil, le 2 mai suivant. Après le débarquement de Quiberon et sur ordre du Comte d'Artois, Stofflet appelle au soulèvement le 26 janvier 1796. Peu suivi, il se réfugie en forêt. Le 23 février, il est trahi et capturé près de Jallais et emmené à Angers. Condamné à mort, Stofflet est fusillé le 25 février 1796.

Historique de l'oeuvre

- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de neuf portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud : Bonchamps, Cathelineau, Charette, Lescure, Pichegru, Moreau, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont. Une partie de ces portraits, visibles dans la salle des Généraux au Musée d'Art et d'Histoire de Cholet, est ensuite adaptée et lithographiée entre 1824 à 1829 par Zéphirin Belliard pour être diffusée en soutien et au profit des Vendéens. La série complète des lithographies "à la fleur de lys" comprend douze portraits, celui du marquis de Marigny ayant fait l'objet d'un tirage postérieur.

Guerres de Vendée, 1793-1799

Musée d'Art et d'Histoire

982.044.1

Musées de Cholet : Photographe

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