Religieuse veillant un blessé en Algérie

Vernet Horace En savoir plus

• Horace
• Vernet
• Date de naissance1789
• Lieu de naissanceParis
• Date de décès1863
• Lieu de décèsParis
• Notice biographiqueHéritier talentueux d'une dynastie de peintres tout-puissants, Horace Vernet se spécialise rapidement dans la peinture militaire et présente, en 1810, un tableau de bataille pour sa première exposition au Salon. Alors que toute sa famille est royaliste, il se rallie complètement à l’Empire. Le premier tableau qui le révèle est le portrait de Jérome Bonaparte, roi de Westphalie, qui lui vaut une première médaille au Salon de 1812. Sous la Restauration, il se range parmi les libéraux, et voit un de ses tableaux refusé au salon de 1822.
  
  En 1828, grâce à sa popularité, il est élu directeur de l’Académie de France à Rome, poste qu’il occupe jusqu’en 1835. Il fait de la Villa Médicis une véritable ambassade de France. Remplacé par Ingres, il revient en France au moment où Louis-Philippe poursuit la restauration du château de Versailles et la création du musée de Versailles. Le projet du roi était de faire peindre dans le palais les fastes de l’Histoire de France, et comme cette histoire est une histoire de batailles, il s'agit d'une tâche qui convient particulièrement à Vernet. Louis-Philippe, qui tenait le peintre en haute estime, pensa à lui lorsqu’il fut question de peindre les campagnes d’Afrique. Une salle entière lui est attribuée : la salle de Constantine. Le peintre ne met que trois ans pour exécuter cet ensemble qui comprend la fameuse "Prise de la smalah d’Abd-el-Kader", exposée au Salon de 1845.

1841 : Et

Huile sur toile

Epaisseur avec cadre en cm : 5

Peinture

Sur une galerie à balustrade surplombant la cour, une religieuse, agenouillée sur un prie-dieu, prie, les mains jointes. A ses pieds, un soldat blessé gît sur un matelas posé au sol. A l'arrière-plan, des soldats valides discutent.

Signature

- avers en bas à gauche

- Signé en bas à gauche : "H. Vernet".

Entre 1833 et 1837, Horace Vernet effectue plusieurs voyages en Algérie, alors théâtre des campagnes de l’armée coloniale française. Peintre favori de Louis-Philippe dont il est un intime, H. Vernet retrace ces conquêtes dans de grandes compositions. Ces dernières sont destinées à orner les murs du nouveau Musée de l’Histoire de France que Louis-Philippe aménage à Versailles. La décoration de la salle de Constantine, entièrement dédiée à la Campagne d’Afrique, est confiée à H. Vernet. Loin de se contenter de l’illustration des faits d’armes, le peintre réalise également des petites toiles comme celle-ci dans lesquelles il témoigne des conséquences des batailles militaires et du réconfort qu’apportent les religieuses aux blessés de guerre.

Musée d'Art et d'Histoire

983.333.1

Richard Mathilde : Photographe