Jacques Cathelineau
Création/Exécution
Girodet-Trioson Anne-Louis
- Anne-Louis
- Girodet-Trioson
- Date de naissance1767
- Lieu de naissanceMontargis
- Date de décès1824
- Lieu de décèsParis
1824
- Restauration
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 218
- Largeur en cm : 142
- Hauteur avec cadre en cm : 225,5
- Largeur avec cadre en cm : 150
- Epaisseur avec cadre en cm : 5,5
Domaine
Peinture
Description
Jacques Cathelineau, regard à gauche, ne porte pas un habit militaire mais est vêtu d'un pantalon, d'un gilet et d'une veste recouverts d'une cape. Son bras gauche désigne des combats se déroulant en contrebas. Il tient un sabre à la hussarde dégainé le long de sa jambe droite. Sa veste est ornée d'un cœur vendéen ; à sa taille, une ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes, retient deux pistolets. Il porte au cou un chapelet avec médaille et crucifix ainsi qu'un mouchoir coloré noué. À gauche du tableau, en arrière plan derrière des buissons, apparaissent un calvaire, un étendard blanc portant l'inscription "Dieu et le Roi" ainsi que des armes vendéennes (fourche, faux et faucille).
Inscriptions / marques
non signé non daté
Cartel
- en bas au centre
- en bois doré fixé sur le bas du cadre
- "CATHELINEAU (Jacques) + 1793"
Fonctionnement et contexte
Eléments biographiques
- Jacques Cathelineau (Le Pin-en-Mauges,1759 - St-Florent-le-Vieil, 1793) ou le "Saint de l’Anjou" est rapidement désigné général au début des guerres de Vendée (1793-1796). Voiturier et marchand-colporteur originaire des Mauges, fervent chrétien, il est l'un des premiers à s'insurger le 13 mars 1793 et s'empare avec ses hommes de Jallais et Chemillé les jours suivants. Il est nommé premier généralissime de l'armée vendéenne (général des généraux vendéens) après la victoire de Saumur, le 12 juin 1793. Le 29 juin, il est blessé lors de l'attaque de Nantes. Les Vendéens, désorganisés, doivent se retirer. Cathelineau meurt à Saint-Florent-Le-Vieil le 14 juillet 1793.
Historique de l'oeuvre
- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).
Evénement associé
Guerres de Vendée, 1793-1799
Dépôt
1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro de dépôt
D 915.005.1
Droits photographiques
Golder René : Photographe
Facettes
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