Charles Melchior Artus de Bonchamps
Création/Exécution
Girodet-Trioson Anne-Louis
- Anne-Louis
- Girodet-Trioson
- Date de naissance1767
- Lieu de naissanceMontargis
- Date de décès1824
- Lieu de décèsParis
1824
- Restauration
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 218
- Largeur en cm : 142
- Hauteur avec cadre en cm : 226
- Largeur avec cadre en cm : 150
Domaine
Peinture
Description
Charles-Melchior-Artus de Bonchamps est représenté debout sur un promontoire en tenue de général. Il tient dans sa main gauche un portefeuille griffé "CMA DE BONCHAMPS" contenant des lettres, ainsi qu'une plume pour écrire dans sa main droite. Il porte un bandage autour de son bras droit. En arrière-plan, dans un paysage vallonné, une rivière, des combattants vendéens, et plus loin, une église, sont visibles.
Inscriptions / marques
non signé non daté
Cartel
- en bas au centre
- en bois doré, fixé au bas du cadre
- "BONCHAMPS (Charles Melchior Artus de) +1793"
Fonctionnement et contexte
Eléments biographiques
- Charles-Melchior-Artus de Bonchamps (Jurvardeil, 1760 – St-Florent-le-Vieil, 1793) s'engage dans l'armée à l'âge de 16 ans. Il participe à la campagne des Indes en 1782 et rentre en France en 1784. Au moment où la Révolution éclate, il vit retiré dans son château de la Baronnière, près de Saint-Florent-le-Vieil. Il n'est pas hostile aux idéaux de la Révolution à ses débuts, acquérant même des biens nationalisés de l’Église. En 1793, malgré sa résistance, les insurgés le prennent pour chef. Il organise et équipe des troupes à ses frais. Fin stratège, il prend part à la plupart des combats. Mortellement blessé lors de la bataille de Cholet le 17 octobre 1793, il est transporté à Saint-Florent-le-Vieil. Mourant, il ordonne que soient épargnés les 5 000 prisonniers républicains enfermés dans l'église de Saint-Florent que les Vendéens s'apprêtaient à massacrer.
Historique de l'oeuvre
- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).
Evénement associé
Guerres de Vendée, 1793-1799
Dépôt
1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro de dépôt
D 915.006.1
Droits photographiques
Richard Mathilde : Photographe
Facettes
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