Maurice d'Elbée

Création/Exécution

Guérin Paulin-Jean-Baptiste

  • Paulin-Jean-Baptiste
  • Guérin
  • Date de naissance1783
  • Lieu de naissanceToulon
  • Date de décès1855
  • Lieu de décèsParis

Restauration

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Largeur en cm : 140

Domaine

Peinture

Description

Maurice d'Elbée est représenté debout en uniforme, la main gauche sur la hanche, pointant son épée dégainée au sol de la main droite. Il porte la ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes, et un mouchoir blanc au-dessus du poignet droit. Sa cape, son couvre-chef à plumet, son fusil et sa baïonnette sont éparpillés à ses pieds.

Inscriptions / marques

Date

- avers en bas à gauche

- "Paulin Guérin / 1827"

Cartel

- en bas au centre

- en bois doré fixé au bas du cadre

- "ELBEE MAURICE D' / Généralissime vendéen +1794/ par Paulin Guérin"

Fonctionnement et contexte

Eléments biographiques

- Entré jeune dans la carrière militaire, Maurice Gigost d’Elbée (Dresde, 1752 - Noirmoutier, 1794) démissionne en septembre 1783 et se retire dans sa propriété de La Loge de Saint-Martin-de-Beaupréau. Tenu à l'écart par la noblesse angevine, sensible aux réformes, il est élu député du Tiers-Etat en 1789 et procureur-syndic de la commune de Saint-Martin-de-Beaupréau. En 1791, il se démet cependant de toute charge. Les insurgés viennent le chercher en mars 1793. Dès les débuts du conflit dans les Mauges, il prend donc part aux combats aux côtés des autres généraux royalistes Cathelineau, Bonchamps et Stofflet. Son élection au rang de généralissime, le 9 juillet 1793, après la mort de Cathelineau, provoque jalousies et rancœurs au sein du commandement de l'armée vendéenne. Blessé lors de la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793, il se retire à Noirmoutier. Arrêté et jugé par les troupes républicaines, il est exécuté assis dans son fauteuil en janvier 1794.

Historique de l'oeuvre

- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l'Etat rende hommage à la bravoure et au dévouement de chefs militaires royalistes qui dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale du château de Saint-Cloud : Bonchamps, Cathelineau, Charette, Lescure, Pichegru, Moreau, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont. et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont.

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Dépôt

1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro de dépôt

D 915.007.1

Droits photographiques

Richard Mathilde : Photographe