François-Athanase Charette de La Contrie

Création/Exécution

Guérin Paulin-Jean-Baptiste

  • Paulin-Jean-Baptiste
  • Guérin
  • Date de naissance1783
  • Lieu de naissanceToulon
  • Date de décès1855
  • Lieu de décèsParis

Restauration

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Epaisseur avec cadre en cm : 6

Domaine

Peinture

Description

François-Athanase de Charette est représenté prêt à s'élancer au combat : son sabre est dégainé, son bras gauche est replié vers son épaule droite et il regarde en direction de l'attaque. Il porte une veste d'uniforme à brandebourgs, un pantalon également à brandebourgs en partie haute, ainsi que des bottes de cuir à éperons. La ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes, lui ceint la taille et retient un de ses pistolets, l'autre étant à ses pieds. Un grand chapeau à plumet blanc cache le bandage autour de sa tête, bandage d’où s’échappent quelques gouttes de sang. Il porte un autre bandage à la main gauche.

Inscriptions / marques

non signé non daté

Cartel

- en bas au centre

- en bois doré fixé au bas du cadre

- "CHARETTE DE LA CONTRIE/ (François Athanase) + 1796"

Fonctionnement et contexte

Eléments biographiques

- Entré dans la Marine en 1779, François-Athanase de Charette de la Contrie (Couffé, 1763 - Nantes, 1796) combat en Amérique. Il quitte la Marine en 1790 et émigre à Coblence. Il revient à Paris en 1792. Le 10 août, il tente d'aider le roi attaqué aux Tuileries et échappe de peu à la mort. Il se retire alors dans son manoir de Fonteclôse, en Vendée. En mars 1793, des paysans révoltés le poussent à prendre leur commandement. Il n'est tout d'abord qu'un chef local et contesté, mais une série de victoires le propulse parmi les principaux chefs du Marais. Il s'allie plusieurs fois aux autres armées vendéennes (Nantes le 29 juin, Luçon le 14 août, Torfou et Montaigu en septembre, Noirmoutier en octobre). Suite aux défaites royalistes, il reste en Vendée et ne participe pas à la Virée de Galerne. Il perd Noirmoutier en janvier 1794 mais remporte encore une victoire sur le général Haxo à Clouzeaux. La Convention l'invite à venir négocier la paix à la Jaunaye. Il signe cette paix contestée par d'autres chefs vendéens le 17 février 1795. Il reprend les armes en juin 1795, mais abandonné par ses hommes et par le Comte d'Artois, il est vaincu. Il est arrêté par le général Travot le 23 mars 1796, près du château de la Chabotterie et est fusillé à Nantes le 29 mars.

Historique de l'oeuvre

- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l'Etat rende hommage à la bravoure et au dévouement de chefs militaires royalistes qui dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale du château de Saint-Cloud : Bonchamps, Cathelineau, Charette, Lescure, Pichegru, Moreau, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont. et Suzannet. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : Cadoudal, d'Elbée, de Frotté, Précy et Talmont.

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Dépôt

1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro de dépôt

D 915.008.1

Droits photographiques

Richard Mathilde : Photographe