Louis de La Rochejaquelein

Création/Exécution

Guérin Pierre-Narcisse

  • Pierre-Narcisse
  • Guérin
  • Date de naissance1774
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de décès1833
  • Lieu de décèsRome (Italie)

1819 : Vers

Restauration

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Hauteur en cm : 216

Largeur en cm : 142

Domaine

Peinture

Description

Louis de la Rochejaquelein est représenté gravissant une colline en uniforme d'officier. Il porte le regard sur sa droite tout en désignant de sa main gauche une multitude de soldats combattant devant leur étendard. De sa main droite, il tient le long de sa jambe un "sabre de bataille" gravé à son nom. Au loin, en contrebas, on perçoit la côte et la mer.

Inscriptions / marques

non signé non daté

Cartel

en bas au centre

en bois doré fixé au bas du cadre

"LA ROCHEJAQUELEIN / (Louis Verger Marquis de) + 1815 / par Paulin Guérin"

Fonctionnement et contexte

Eléments biographiques

Frère d'Henri, Louis du Vergier, marquis de La Rochejaquelein (St-Aubin-de-Baubigné, 1777 - Les Mathes, 1815), émigre peu après le début de la Révolution et sert dans l'armée du prince de Condé puis dans l'armée anglaise à Saint-Domingue. Revenu en France, il épouse la veuve de Louis de Lescure, Victoire de Donissan. Sous la première Restauration (1814), il est nommé maréchal de camp et commandant des grenadiers de la garde royale. Pendant les Cent-Jours, il organise l'insurrection dans le Marais vendéen. Il est tué au combat des Mathes le 3 juin 1815.

Historique de l'oeuvre

Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1815

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Dépôt

1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro de dépôt

D 915.009.1

Droits photographiques

Richard Mathilde : Photographe