Henri de La Rochejaquelein
Création/Exécution
Guérin Pierre-Narcisse
- Pierre-Narcisse
- Guérin
- Date de naissance1774
- Lieu de naissanceParis
- Date de décès1833
- Lieu de décèsRome (Italie)
1817 : Vers
- Restauration
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 216
- Largeur en cm : 140
- Hauteur avec cadre en cm : 224
- Largeur avec cadre en cm : 148,5
- Epaisseur avec cadre en cm : 5,5
Domaine
Peinture
Description
Henri de la Rochejaquelien est représenté montant à l'assaut d'une colline à la tête des troupes vendéennes. Il porte une redingote noire sur un pantalon, un chapeau haut de forme orné d'une cocarde blanche ainsi que des bottes de cuir. Un cœur vendéen orne sa poitrine et la ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes, retient son deuxième pistolet. Une écharpe soutient son bras droit blessé tandis qu’il tire à bout portant sur l'ennemi face à lui de la main gauche. À droite du tableau, derrière le général, des paysans vendéens attaquent à la baïonnette des Républicains dont on aperçoit l’extrémité des armes. À gauche, un autre soldat vendéen brandit un grand étendard à l’inscription "Vive le Roi".
Inscriptions / marques
non signé non daté
Cartel
- en bas au centre
- en bois doré fixé au bas du cadre
- "LA ROCHEJAQUELEIN/ Henri Verger Comte de) + 1817"
Fonctionnement et contexte
Eléments biographiques
- Descendant d'une ancienne famille du Poitou, Henri du Vergier, comte de La Rochejaquelein (Saint-Aubin-de-Baubigné, 1772 - Nuaillé, 1794) est, en 1791, officier dans la garde constitutionnelle de Louis XVI, mais n'émigre pas. Il participe à la défense des Tuileries le 10 août 1792. En avril 1793, à Saint-Aubin-de-Baubigné, il réunit une troupe de paysans. Après le désastre de Cholet le 17 octobre 1793, et le passage de la Loire le 18 octobre, il est élu généralissime de l'armée vendéenne, malgré sa jeunesse. Il s’illustre notamment lors de la Virée de Galerne (octobre - décembre 1793). Après l'écrasement des Vendéens, il repasse la Loire avec de faibles troupes. Isolé sur la rive gauche, il est contraint de se cacher. Il commence à rassembler quelques paysans quand il est tué à Nuaillé, lors d'une escarmouche, le 28 Janvier 1794. Il restera le plus jeune des généraux vendéens.
Historique de l'oeuvre
- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).
Evénement associé
Guerres de Vendée, 1793-1799
Dépôt
1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro de dépôt
D 915.010.1
Droits photographiques
André David : Photographe
Facettes
Cliquez sur un terme pour voir toutes les œuvres de nos collections associées à ce dernier.