Louis de Lescure

Lefèvre Robert En savoir plus

• Robert
• Lefèvre
• Date de naissance1756
• Lieu de naissanceBayeux
• Date de décès1830
• Lieu de décèsParis

1818

- Restauration

Huile sur toile

Hauteur en cm : 215

- Largeur en cm : 150

- Hauteur avec cadre en cm : 223

- Largeur avec cadre en cm : 155

- Epaisseur avec cadre en cm : 4,5

Peinture

Louis de Lescure, représenté debout, regarde et lève le bras droit vers le ciel. Il porte sur son costume un cœur vendéen et la ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes. Une cocarde blanche orne le bicorne qu'il tient dans sa main gauche. Son "sabre de bataille" pend à ses côtés. Derrière lui, en contrebas, une file de soldats vendéens progresse et prie devant un calvaire.

Signature

- avers en bas à droite

- "Robert Lefèvre / 1818"

Cartel

- en bas au centre

- en bois doré fixé au bas du cadre

- "LESCURE/ (Louis Marie de Salgues Marquis de) + 1793"

Eléments biographiques

- Issu de la noblesse poitevine, Louis de Lescure (Paris, 1766 - La Pellerine, 1793) est officier de cavalerie et présent auprès de la famille royale aux Tuileries le 10 août 1792. Il vit dans sa propriété des Deux-Sèvres (près de Bressuire) quand les guerres de Vendée commencent. Arrêté à Bressuire avec sa famille, il est délivré en mai 1793 par son cousin Henri de La Rochejaquelein et s'engage au côté des insurgés vendéens. Blessé la veille de la bataille de Cholet, il est emporté sur la rive droite de la Loire dans la Virée de Galerne. Après une longue agonie, il meurt entre Ernée et Fougères le 3 novembre 1793. Sa femme, devenue plus tard la Marquise Louis de la Rochejaquelein, écrira ses "Mémoires". L’ouvrage est, aujourd’hui encore, un témoignage important de ce conflit.

Historique de l'oeuvre

- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).

Guerres de Vendée, 1793-1799

Combat de Fontenay-le-Comte, mai 1793

1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre

Musée d'Art et d'Histoire

D 915.011.1

Richard Mathilde : Photographe