Le Vendéen

Création/Exécution

Réal del Sarte Maxime

  • Maxime
  • Réal del Sarte
  • Date de naissance1888
  • Lieu de naissanceParis
  • Date de décès1954
  • Lieu de décèsParis
  • Notice biographiqueNé dans un milieu artistique (père sculpteur, mère peintre), il entre à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1908. Blessé sur le front de Verdun en 1916, il perd son avant-bras gauche mais continue de s'adonner à son art. Il reçoit le Grand Prix national des Beaux-Arts en 1921 pour son oeuvre “Le Premier Toit”. Il obtient une médaille de bronze en 1920, puis d’argent en 1927 au salon des Artistes Français. Antidreyfusard, militant de l'Action française, catholique fervent et royaliste, il est président des Camelots du Roi de 1908 à 1936. Il consacre de nombreuses oeuvres à Jeanne d'Arc.

1936

Matière et technique

Pierre calcaire

Mesures

Hauteur en cm : 310

- Largeur en cm : 140

- Profondeur en cm : 120

- Hauteur en cm : 20 (piédestal)

- Largeur en cm : 123 (piédestal)

- Profondeur en cm : 92 (piédestal)

Domaine

Sculpture

- Vie politique et administrative

Inscriptions / marques

Signature

- Date

- sur le socle

- "M. REAL DEL SARTE 1936"

Fonctionnement et contexte

Historique de l'oeuvre

- En 1935, l'association du Souvenir Vendéen commande au sculpteur Real del Sarte, monarchiste engagé, un monument à la Vendée "héroïque et martyre". Avec l'arrivée au pouvoir du Front populaire, l'inauguration publique est repoussée et finalement seule une inauguration privée a lieu au Bois Grolleau le 5 septembre 1937. Le 13 septembre 1942, alors que la statue doit être transférée boulevard de la Victoire, elle heurte le pont de pierre en haut de la rue Sadi Carnot ; la main droite et la pointe de la faux sont brisées. Fernand Dupré, sculpteur choletais élève de François Stanislas Biron, restaure le monument. Lors du 150e anniversaire des guerres de Vendée (1943), l'inauguration publique a lieu en présence de représentants de l'Etat Français, de l'Eglise catholique et du prince de Bourbon Parme. En novembre 1944, considérée comme un symbole, à la fois de la Vendée catholique et royale et de la collaboration, la statue est dynamitée par des résistants. Le bras gauche disparaît sous la force de l'explosion et la tête est retrouvée dans un jardin voisin. La Ville demande à Fernand Dupré de la restaurer ; celui-ci refuse de le faire gratuitement et la réparation est confiée à des amateurs. En 1970, la statue est transférée au parc Pérotaux avant de rejoindre, en morceaux, le nouveau Musée d'Art et d'Histoire en 1993. La restauration est menée par Roland et Olivier Coignard de 1998 à 2001, choisissant de laisser visibles les traces de son histoire mouvementée.

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Dépôt

1974.1 Dépôt privé Souvenir vendéen

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro de dépôt

D 974.001.1