Buste de Charles Rollin
Création/Exécution
Maindron Hippolyte
- Hippolyte
- Maindron
- Date de naissance1801
- Lieu de naissanceChamptoceaux
- Date de décès1884
- Lieu de décèsParis
- Notice biographiqueAprès une formation d’ingénieur à l’École des arts et métiers d’Angers, Hippolyte Maindron quitte la région et s’installe à Paris en 1826. Il intègre l’École des Beaux-Arts en 1827 sous la direction de David d’Angers qu’il aide dans l’exécution du fronton du Panthéon. En 1834, il débute au Salon avec la sculpture "Jeune berger piqué par un serpent". Il obtient une médaille de 3e classe en 1838 ; une de 2e classe en 1843, 1848 et 1859.
Maindron traite des sujets très variés pouvant aller de l’histoire de France à la littérature en passant par la mythologie, l’allégorie et la religion. En 1839, il expose sa "Velléda" qui obtient un immense succès et lui vaut une grande notoriété. Il reçoit de la part de l’État de nombreuses commandes, parmi lesquelles les deux groupes qui figuraient initialement de chaque côté de la porte du Panthéon : "Clovis baptisé par Saint-Rémi" et "Sainte Geneviève arrêtant Attila", aujourd’hui conservés à l'intérieur de l’église Notre-Dame de Cholet. On lui doit également plusieurs bustes (bustes du général Travot ou du duc de La Rochefoucauld-Liancourt).
Après avoir pris part une dernière fois au Salon en 1880, il meurt à Paris le 21 mars 1884.
1875
Matière et technique
Marbre sculpté
Mesures
Hauteur en cm : 84
- Largeur en cm : 58
- Profondeur en cm : 40
Domaine
Sculpture
Inscriptions / marques
Légende
- sur le piédouche
- devant
- "ROLLIN"
Signature
- Date
- sur le piédouche
- côté droit
- "1875 HTE / MAINDRON"
Fonctionnement et contexte
Charles Rollin (1661-1741) est un professeur français de rhétorique, homme d’Église rattaché au mouvement des jansénistes. Il esquisse un projet éducatif qui vise à transmettre aux princes et aux sujets des idées nouvelles et à insuffler en même temps des principes moraux et religieux basés sur les exemples anciens. Le pédagogue qui meurt avant la Révolution entretient une correspondance avec le roi de Prusse Frédéric II.
Au fil de son "Histoire ancienne" (1730-1738), il trace le portrait de rois (Philippe de Macédoine), de princes (Alexandre le Grand), ou d’hommes politiques (Solon) et invite les lecteurs à formuler un jugement à l’égard des grands hommes et de leur personnalité.
Dépôt
1987.656 Ville de Paris
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro de dépôt
D 987.656.1
Facettes
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