Statue de Charette, François-Athanase Charette de la Contrie

Création/Exécution

Boishéraud, de Sébastien

  • Sébastien
  • Boishéraud, de
  • Date de naissance1847
  • Lieu de naissanceMaisdon-sur-Sèvre
  • Date de décès1927
  • Notice biographiqueSébastien Goguet de Boishéraud est né le 31 octobre 1847 à la Guérivière, sur la commune de Maisdon. En 1864, à 17 ans, Sébastien s’engage pour 7 ans comme grenadier, et en 1867, il participe à la campagne de Rome dans la légion d’Antibes. Lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier à Metz le 29 octobre, et reste en captivité en Allemagne jusqu’au 11 avril 1871. A son retour, il participe avec son régiment à la répression de la Commune, puis est libéré le 5 septembre 1871, à la fin de ses 7 ans de service.
    Ne manquant pas d’humour, il aime caricaturer ses semblables, n’oubliant pas de se moquer de lui-même. Après l'armée, il a pour maître les sculpteurs Amédée Menard puis Charles Lebourg. Il expose au Salon nantais de 1872 une statuette en plâtre de la vierge, Reine du Ciel et deux médaillons en plâtre ; au Salon de 1886 : une statuette en plâtre de femme, un médaillon en bronze de Charette et un médaillon en plâtre d’une demoiselle. Enfin, au salon des Champs Elysées en 1891 il expose une statue d’Hébé. Il travaille un certain temps dans l'atelier de Lebourg.

1885

Matière et technique

Moulage en terre cuite rose.

Mesures

Hauteur en cm : 78

- Largeur en cm : 26

- Profondeur en cm : 28

Domaine

Sculpture

Inscriptions / marques

Inscription gravée

- sur la terrasse

- en creux sur un cartel modelé

- "CHARETTE".

Signature

- sur la terrasse

- "de Boishéraud / 1885"

Fonctionnement et contexte

Entré dans la Marine en 1779, François-Athanase de Charette de la Contrie (Couffé, 1763 - Nantes, 1796) combat en Amérique. Il quitte la Marine en 1790 et émigre à Coblence. Il revient à Paris en 1792. Le 10 août, il tente d'aider le roi attaqué aux Tuileries et échappe de peu à la mort. Il se retire alors dans son manoir de Fonteclôse, en Vendée. En mars 1793, des paysans révoltés le poussent à prendre leur commandement. Il n'est tout d'abord qu'un chef local et contesté, mais une série de victoires le propulse parmi les principaux chefs du Marais. Il s'allie plusieurs fois aux autres armées vendéennes (Nantes le 29 juin, Luçon le 14 août, Torfou et Montaigu en septembre, Noirmoutier en octobre). Suite aux défaites royalistes, il reste en Vendée et ne participe pas à la Virée de Galerne. Il perd Noirmoutier en janvier 1794 mais remporte encore une victoire sur le général Haxo à Clouzeaux. La Convention l'invite à venir négocier la paix à la Jaunaye. Il signe cette paix contestée par d'autres chefs vendéens le 17 février 1795. Il reprend les armes en juin 1795, mais abandonné par ses hommes et par le Comte d'Artois, il est vaincu. Il est arrêté par le général Travot le 23 mars 1796, près du château de la Chabotterie et est fusillé à Nantes le 29 mars.

Evénement associé

Guerres de Vendée, 1793-1799

Musée

Musée d'Art et d'Histoire

Numéro d'inventaire

981.142.1