Louis de Frotté
Création/Exécution
Bouteiller, de Louise
- Louise
- Bouteiller, de
- Date de naissance1783
- Lieu de naissanceParis
- Date de décès1828, juin 23
- Lieu de décèsParis
1822 : Vers
- Restauration
Matière et technique
Huile sur toile
Mesures
Hauteur en cm : 216
- Largeur en cm : 141
Domaine
Peinture
Description
Louis de Frotté est représenté en pied dans un paysage champêtre, la main gauche sur la hanche. En uniforme, il porte un pantalon à bande, un manteau à brandebourgs et fourrure, sur lequel la ceinture blanche, accessoire de costume très prisé des chefs royalistes, retient un pistolet. Son sabre à l’orientale pend à son côté ; son bicorne et son ceinturon reposent sur un rocher tout proche.
Inscriptions / marques
Signature
- en bas à gauche
- "Louise de Bouteiller"
Cartel
- en bas au centre
- fixé sur le bas du cadre
- "LOUIS DE FROTTE + 1822"
Fonctionnement et contexte
Eléments biographiques
- Louis de Frotté (Alençon, 1766 - Verneuil-sur-Avre, 1800) commence sa carrière militaire en 1781 au régiment Colonel-Général. Officier d’infanterie dans l’armée royale lorsque la Révolution éclate, il s'en montre adversaire de bonne heure et prend le parti de l’émigration. De l'Angleterre, il prépare un débarquement et un soulèvement en Normandie en 1795 pour affronter les troupes républicaines et défendre la royauté. Devenu chef de la "chouannerie normande" sous le surnom de Blondel, il essaye de se coordonner avec les chefs chouans et vendéens, mais ses efforts et ses courtes victoires sont stoppées avec la défaite de Quiberon en juin 1795. Il reprend les armes en 1799 en Normandie mais l'arrivée de Bonaparte au pouvoir met un terme à son engagement. Arrêté pour trahison avec plusieurs de ses officiers en février 1800, il est fusillé trois jours après.
Historique de l'oeuvre
- Dès l'arrivée au pouvoir de Louis XVIII au printemps 1814, des familles aristocratiques n'ont de cesse que l’État rende hommage à la bravoure et au dévouement des chefs militaires royalistes qui, dans différentes régions de France et notamment dans l'Ouest, ont dirigé des troupes. Le 16 juin 1816, à la suite d'un rapport de son administration, favorable à la réalisation de portraits, le monarque décide d'une vaste commande de 9 portraits en pied destinés à être placés dans la salle de garde de sa résidence royale de Saint-Cloud. Le roi souhaitant éviter d’accorder trop d’importance aux acteurs des soulèvements de l’Ouest, seuls 7 des 9 portraits représentent des généraux vendéens (Cathelineau, Bonchamps, Charette, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, Louis de La Rochejaquelein et Suzannet). Les deux derniers portraits, ceux de Pichegru et de Moreau, généraux connus pour leur opposition à Napoléon, évitent de trop célébrer la Vendée et élargissent par leur présence le champ de la résistance royaliste. Cinq autres toiles viennent en complément à partir de 1821 : deux concernent des généraux vendéens (d'Elbée et Talmont), deux des généraux normands et lyonnais (de Frotté et Précy), ainsi qu'un chef chouan (Cadoudal).
Evénement associé
Guerres de Vendée, 1815
Dépôt
1914.1 Dépôt de l'Etat Musée du Louvre
Musée
Musée d'Art et d'Histoire
Numéro de dépôt
D 915.001.1
Droits photographiques
Alexandre Productions : Photographe
Facettes
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